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Comment aider mon enfant avec l'EFT ?


Question de Sandrine :

Bonjour,

j'ai découvert l'EFT pendant les vacances et le pratique chaque jour avec des affirmations positives. Je constate aujourd'hui le changement sur ma confiance en moi.
Aujourd'hui je voudrais aider mon petit garçon de 5ans et demi qui, chaque soir, me demande si "demain il y a école" ?
C'est un garçon très rêveur, assez solitaire et qui manque de confiance en lui. En fin de journée il est content d'être allé à l'école mais il a très peur de ne pas réussir.
Je voudrais l'aider.
En recevant votre mail ce matin j'ai décidé de vous écrire pour vous demander conseil : quelle phrase puis-je lui faire répéter ?

Merci d'avance pour votre réponse.
Cordialement
Sandrine

Bonjour Sandrine,

Merci pour votre question qui aidera, j'en suis sûre, plusieurs autres enfants dans la même situation.

Il me manque quelques éléments pour vous donner une réponse complètement adaptée à ce que vit votre petit garçon de 5 ans et demi, mais je vais essayer d'aller le plus loin possible. Vous n'hésiterez pas à m'apporter quelques précisions si nécessaires.

Pour être efficace sur le long terme, il est important d'avoir d'avoir une idée juste de la situation qu'il vit. Pour cela, il est important de parler avec lui, afin d'en ressortir son réel ressenti forcément lié à un événement. Ce peut être une réflexion entendue, de la part de son instituteur/rice qui s'adressait à lui-même, à un autre enfant, ou de la part d'un de ses parents, de ses grands-parents ou la personne qui le garde, etc.

Aussi le terme "peur de ne pas réussir" me paraît ciblé globalement, mais je me demande si c'est lui-même qui l'a prononcé ou bien s'il s'agit de votre déduction.

  • Qu'est-ce qui fait que vous pensez qu'il a peur de ne pas réussir ? 
  • Qu'a-t-il exprimé exactement avec ses mots d'enfants ? 
  • Vous a-t-il raconté une mésaventure vécue ? 
  • De quoi a-t-il vraiment peur ? 

L'enfant fait toujours de son mieux et son but principal est de faire plaisir à ses parents pour s'assurer de leur amour. S'il a l'impression —notez bien la nuance, je parle d'impression et ce n'est pas obligatoirement une réalité— de décevoir l'un d'eux, il se sentira mal. 
De même, si son copain Paul a eu une réflexion qui aurait pu le blesser s'il l'avait reçue lui-même, il se sentira mal.

Je vous invite donc à lui demander ce qui l'inquiète le plus. 

  • As-tu fait un exercice qui t'a paru difficile ? 
  • Le maître ou la maîtresse a dit quelque chose ? Papa ? Maman ? Ton frère ou ta soeur ? etc.
  • Que s'est-il passé ? Tu veux bien m'en parler ? 
  • ...

Vous mettrez alors en évidence le moment où il a ressenti cette peur et pourrait la travailler précisément. Mais avant d'être une peur bien identifiée pour l'avenir —peur de ne pas réussir— ça a été une tristesse ou autre émotion sans doute, au moment de l'événement. Là aussi c'est le questionnement qui vous aidera à l'aider.

"Même si je suis triste que [le prénom de la personne] m'a dit que .... ou crié dessus parce que je n'arrivais pas à faire... , je suis un garçon gentil ou un grand garçon, ou ok !" selon ses mots à lui. 

Remarquez que la première partie de la phrase décrit précisément le problème et que la seconde parle de lui comme un bon garçon malgré le problème. 
Cette seconde partie de la phrase devra toujours utiliser une phrase d'acceptation de soi avec le problème. Il n'est pas le problème, il a juste un problème.

À contrario une phrase comme : 

"Même si je suis triste que [le prénom de la personne] m'a dit que ...., je choisis de m'amuser quand même"  ne serait pas correcte, car elle détournerait le problème au lieu de le résoudre. Il se sentirait sans doute mieux sur l'instant, mais sa détresse serait réactivée à la première occasion.

Bien amicalement

Geneviève


T F