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Puis-je faire de l'EFT avec ma fille de 2 ans ?


Question de léa :

Bonjour,

Grâce à votre dossier PDF j'ai pu pratiquer sur moi la technique EFT, et grace à elle j'ai constaté un changement bénéfique sur moi-même.
J'ai une fille de 2 ans qui est assez angoissée, et qui au moment de se coucher dit qu'elle a peur, est-ce que je peux utiliser la technique de l'EFT sur elle et si oui comment (est-ce moi qui doit parler ou est-ce elle ?....).

Je vous remercie.

Bonjour,

Je suis contente que mon ebook " EFT - L'Essentiel en 10 fiches " vous rende ainsi service. Il a été créé pour cela ! ;-)

Effectivement, vous pouvez tout à fait utiliser l'EFT avec votre fille de 2 ans, et c'est un magnifique cadeau que de le faire avec elle. 
Le mieux est de travailler sur vous avec elle et en l'invitant de faire autant que possible comme vous... en étant très pardonnante si elle n'y arrive pas complètement et qu'elle tapote un peu à côté... ;-) Ne lui mettez pas la pression.

Faites-le en même temps sur vous-même et en prononçant des phrases comme : " Même si tu as peur, tu es une gentille petite fille "

Mesurez avec vos bras pour avoir une idée de la peur ressentie : Bras complètement écartés = 10, mains jointes = 0 et toutes les possibilités entre ces 2 extrêmes.

Si elle peut préciser de quoi elle a peur, ce serait parfait ! Mais là aussi, ne mettez pas la pression ! Les enfants n'ont pas de mental et de ce fait, il est très facile d'aller directement au bon endroit même si on reste quelque peu global.

Dès que vous constaterez qu'elle utilise par elle-même l'EFT pour ses dérangements, enseignez-lui la formule plus personnelle (phrases avec " je ") qu'elle pourra dire en toute autonomie : " Même si je ...., je suis une gentille fille "

Amicalement

Geneviève


T F

Comment aider mon enfant avec l'EFT ?


Question de Sandrine :

Bonjour,

j'ai découvert l'EFT pendant les vacances et le pratique chaque jour avec des affirmations positives. Je constate aujourd'hui le changement sur ma confiance en moi.
Aujourd'hui je voudrais aider mon petit garçon de 5ans et demi qui, chaque soir, me demande si "demain il y a école" ?
C'est un garçon très rêveur, assez solitaire et qui manque de confiance en lui. En fin de journée il est content d'être allé à l'école mais il a très peur de ne pas réussir.
Je voudrais l'aider.
En recevant votre mail ce matin j'ai décidé de vous écrire pour vous demander conseil : quelle phrase puis-je lui faire répéter ?

Merci d'avance pour votre réponse.
Cordialement
Sandrine

Bonjour Sandrine,

Merci pour votre question qui aidera, j'en suis sûre, plusieurs autres enfants dans la même situation.

Il me manque quelques éléments pour vous donner une réponse complètement adaptée à ce que vit votre petit garçon de 5 ans et demi, mais je vais essayer d'aller le plus loin possible. Vous n'hésiterez pas à m'apporter quelques précisions si nécessaires.

Pour être efficace sur le long terme, il est important d'avoir d'avoir une idée juste de la situation qu'il vit. Pour cela, il est important de parler avec lui, afin d'en ressortir son réel ressenti forcément lié à un événement. Ce peut être une réflexion entendue, de la part de son instituteur/rice qui s'adressait à lui-même, à un autre enfant, ou de la part d'un de ses parents, de ses grands-parents ou la personne qui le garde, etc.

Aussi le terme "peur de ne pas réussir" me paraît ciblé globalement, mais je me demande si c'est lui-même qui l'a prononcé ou bien s'il s'agit de votre déduction.

  • Qu'est-ce qui fait que vous pensez qu'il a peur de ne pas réussir ? 
  • Qu'a-t-il exprimé exactement avec ses mots d'enfants ? 
  • Vous a-t-il raconté une mésaventure vécue ? 
  • De quoi a-t-il vraiment peur ? 

L'enfant fait toujours de son mieux et son but principal est de faire plaisir à ses parents pour s'assurer de leur amour. S'il a l'impression —notez bien la nuance, je parle d'impression et ce n'est pas obligatoirement une réalité— de décevoir l'un d'eux, il se sentira mal. 
De même, si son copain Paul a eu une réflexion qui aurait pu le blesser s'il l'avait reçue lui-même, il se sentira mal.

Je vous invite donc à lui demander ce qui l'inquiète le plus. 

  • As-tu fait un exercice qui t'a paru difficile ? 
  • Le maître ou la maîtresse a dit quelque chose ? Papa ? Maman ? Ton frère ou ta soeur ? etc.
  • Que s'est-il passé ? Tu veux bien m'en parler ? 
  • ...

Vous mettrez alors en évidence le moment où il a ressenti cette peur et pourrait la travailler précisément. Mais avant d'être une peur bien identifiée pour l'avenir —peur de ne pas réussir— ça a été une tristesse ou autre émotion sans doute, au moment de l'événement. Là aussi c'est le questionnement qui vous aidera à l'aider.

"Même si je suis triste que [le prénom de la personne] m'a dit que .... ou crié dessus parce que je n'arrivais pas à faire... , je suis un garçon gentil ou un grand garçon, ou ok !" selon ses mots à lui. 

Remarquez que la première partie de la phrase décrit précisément le problème et que la seconde parle de lui comme un bon garçon malgré le problème. 
Cette seconde partie de la phrase devra toujours utiliser une phrase d'acceptation de soi avec le problème. Il n'est pas le problème, il a juste un problème.

À contrario une phrase comme : 

"Même si je suis triste que [le prénom de la personne] m'a dit que ...., je choisis de m'amuser quand même"  ne serait pas correcte, car elle détournerait le problème au lieu de le résoudre. Il se sentirait sans doute mieux sur l'instant, mais sa détresse serait réactivée à la première occasion.

Bien amicalement

Geneviève


T F

EFT et problème des enfants ou des parents ?


Question de Christine :

Bonjour!
Je suis praticienne EFT mais grosse frustration de ne pouvoir pas l'appliquer chez mon fils. Il a 10 ans et beaucoup de frustrations. Hyper impulsif, il a difficile à se faire des copains sur la durée. Il dit qu'il va à l'école pour apprendre mais pas pour les copains... Il ne veut pas tapoter, trouve ça bête. (Paraît que l'adolescence commence). Je travaille sur moi-même pour "accepter" et diminuer mes frustrations car je sais que l'EFT pourrait l'aider).
Une idée? Si oui, je prends! ;-)
Bonne journée!

Bonjour Christine,

Quelles sont les frustrations de votre fils ? 

Sur quoi voudriez-vous qu'il tapote ? Sur le fait qu'il n'a pas de copains sur la durée ? 
Il n'est pas sûr que ça le dérange, puisqu'il vous le dit. Alors en quoi est-ce dérangeant pour vous ? 

Pour pouvoir accepter sa vision des choses, il est important de vous demander :

Qu'est-ce qui me dérange au sujet de mon fils ?... et de remonter dans votre propre histoire.
En effet, je pense que vous avez ou eu beaucoup de copains et vous avez du mal à imaginer qu'il puisse vivre sans, ou avez souffert d'en avoir peu et craignez qu'il en souffre également.

Les adolescents ne sont plus des enfants et pas encore des adultes. Et bien qu'il soit votre fils, il ne pense pas forcément comme vous, ni n'éprouve obligatoirement les mêmes ressentis. 
S'il y a un point où on est tous différents c'est bien sur le ressenti, ne croyez-vous pas ?

Amicalement

Geneviève

T F

Aider un enfant triste avec l'EFT


Question de Monique :

Bonjour Geneviève

Je suis en train de dévorer votre livre que je trouve très complet et super intéressant. Merci d’avoir édité un tel ouvrage.
Je viens de l’offrir à ma fille qui est psychologue clinicienne .
Et j’aimerais aider un petit garçon de 10 ans qui vient de perdre sa sœur handicapée. Il est tres malheureux mais ne veut pas l’admettre. Il soutient que tout va bien alors que c’est évident qu’il étouffe de chagrin. Comment l’aider ? MERCI
Monique

Bonsoir Monique,

Je vous remercie pour cette question dans laquelle de nombreuses personnes se reconnaitront.

Vous ne pouvez pas aider une personne, même un enfant, qui ne souhaite pas être aidée. 

Vous dites qu'il est très malheureux et qu'il ne veut pas l'admettre et qu'il est évident qu'il étouffe de chagrin… 
Je ne mets surtout pas en doute votre sens de l'observation… 
Mais est-ce d'avoir perdu sa soeur ou par exemple, de voir ses parents malheureux ?

Nous pensons souvent que les autres devraient réagir selon notre manière de réagir et selon nos croyances… Nous pensons aussi qu'il existe de bonnes et de moins bonnes réactions, mais aussi des réactions  "normales" dans telle ou telle situation… 
Ceci selon nos propres filtres liés à notre éducation, nos expériences, nos centres d'intérêts, etc. 
Gary Craig utilise la métaphore de l'écriture sur nos murs. J'en parle à la page 33 du livre "L'EFT pour tous".

Chacun a ses propres ressentis et peut-être que du haut de ces 10 ans, il interprète la situation tout différemment… 
Est-ce définitif ? Est-ce ponctuel et que plus tard ce sera différent ? Nul ne le sait !
Mais dans l'instant présent il ne souhaite pas être aidé.

Alors à mon avis, la meilleure façon de "l'aider" finalement serait de vous aider vous-même. Voyez ce que j'en dis au bas de la page 156.
Vous pourriez vous poser ces questions par exemple :

  • Qu'est-ce qui me dérange dans cette situation ?
  • Que penseriez-vous de vous si  vous ne vous intéressiez pas à ce petit garçon ?
  • Dans quelle situation, en tant qu'enfant, auriez-vous apprécié qu'une personne s'approche de vous et vous demande si vous aviez besoin d'elle ?

Ce travail effectué, je suis sûre que vous regarderez cet enfant différemment… et peut-être alors aura-t-il envie de vous en dire plus !

Bien à vous

Geneviève


T F